PRURIENT – Rainbow Mirror

 

Avez-vous déjà senti l’appel du grand vide ?

 

 

Le grand rien.

 

Le néant malicieux qui résonne contre vos parois intérieures, à rebondir vainement sur des étais invisibles. Car au fond tout s’effondre.

Quelle vertigineuse aspiration soudaine. Celle de naître derrière l’ombre, afin de ne plus être qu’une fonte.

S’il n’existe point de base aux arcs-en-ciel, il n’y a pas non plus de frontières aux espaces infinis.

Il eut été intéressant que je vous parle de ce disque qui joue avec les frontières et la temporalité. Il y a, au milieu de cette immensité, des milliards de particules sans éléments, qui dansent parfois de travers, toujours sans finalité. Prurient joue de ce vide comme d’une véracité. Regardez au fond, vous n’y verrez rien, mais vous comprendrez.

Est-il encore raisonnable de s’abandonner au rêve, à la veille du grand sommeil organisé ? Il faut croire que certains s’amusent de ces chimères. Moi, j’ai mon compte pour l’éternité.


 

Commentaires

Enregistrer un commentaire